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C’est à l'âge de 10 ans que mon désir d’apprendre à faire de la courtepointe c’est fait sentir.

Je ne connaissais personne dans mon entourage qui aurait pu me l'enseigner.

C’est en 1984, à l’âge de 22 ans, que mon rêve c’est réalisé. J’avais joints les Forces Armées Canadienne

où j’ai rencontré mon mari, un acadien du Nouveau-Brunswick.  Notre première mutation était à BFC Gagetown, au Nouveau-Brunswick. C’est ma belle-maman, qui demeurait à Rogersville, pas très loin de la base, qui m’a enseigné les rudiments de base de la courtepointe traditionnelle. À cette époque les outils de courtepointe n’étaient pas encore disponibles.

En 1993, nous sommes mutés sur une base d’aviation à Portage-La-Prairie, Manitoba. Depuis quelques années j’étais également artiste peintre et pour m’intégrer dans ma nouvelle communauté, j’avais commencé à exposer mes œuvres et plus tard, à donner des cours de peinture au Conseil des Arts de Portage.

Quelques jours après notre arrivée au Manitoba, j’ai rencontré deux personnes exceptionnelles, qui allaient, pour les trois prochaines années, partager avec moi, leur culture et l’art Autochtone. Aimée, une algonquin de la région d’Ottawa et Del un Lakota Sioux de Long Plan, Manitoba, m’ont appris à travailler les peaux pour faire des tambours et des boucliers. Ils m’ont montré comment faire du perlé avec et sans métier, des mocassins, des mitaines, des mukluks, des sacs ainsi que des capteurs de rêve et plusieurs autres articles de cérémonie que j’ai pu vendre dans leur magasin.

Avec du recul, la peinture et l’art autochtone m’ont permis d’avoir une perspective différente sur l’art qui allait pousser ma passion pour la courtepointe dans une nouvelle direction.

En 1996, nous sommes de retour au Québec et puisque les peaux de chevreuils sont un peu plus rares dans mon patelin, je suis retourné à mon premier amour, la courtepointe. Toutefois, j’étais à la recherche de patron qui étaient différents et avec un peu plus de défis. C’est à ce moment-là que j’ai découvert un livre de Pam Bono. Je lui ai téléphoné et avec le temps, elle est devenue une grande amie et un excellent mentor. En 2008 elle m’a invité à passer du temps avec elle à Pagosa Spring, au Colorado, pour me montrer comment elle avait monté son entreprise. Pam a été une très grande influence sur moi.

C’est grâce à l’encouragement et le support de Pam que j’ai parti mon entreprise, Collection Inédith.

"On ne consent pas à ramer lorsqu'une force intérieure nous pousse à voler"
Helen Keller

Tous droits réservés - Collection Inédith 2015

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